Chroniques·Non classé

Too late to say sorry

Auteure : Ana Scott

Editions : Addictives

Résumé :

Il est son pire cauchemar, elle le hait, il va devenir son boss.

Juliette n’a qu’un seul ennemi sur terre, Adonis Onakis, le fils de son beau-frère et célèbre armateur grec riche à millions, avec lequel elle a grandi. Elle le déteste autant qu’elle l’a aimé, car le jour de ses 16 ans, Adonis lui a brisé le cœur. Alors, elle a fui, elle l’a rayé de sa mémoire et s’est juré de ne plus jamais le revoir. 

Aussi, lorsqu’il réapparaît dans sa vie, devient son boss tout en l’obligeant à une cohabitation, et qu’en plus il se révèle arrogant et cynique, Juliette voit rouge et est prête à tout pour le faire démissionner et qu’il sorte de sa vie, même à quelques coups bas.

Mais quand Adonis lui fait comprendre qu’elle lui plaît et qu’il aimerait bien la mettre dans son lit, Juliette n’est plus très sûre de ce qu’elle désire. Elle se rend compte que le jeune homme, qui affiche la plupart du temps un air désinvolte, cache une complexité émotionnelle surprenante. De son côté, est-elle capable de lui pardonner ? 

Dans ce jeu dangereux entre haine et désir, Juliette se trouve confrontée à de déchirants dilemmes : lutter ou succomber, renoncer à un équilibre chèrement acquis ou risquer de réveiller de douloureuses blessures…

Service presse

Avis :

Hello !

On se retrouve pour mon avis sur la nouvelle romance d’Ana Scott. Je l’attendais avec impatience puisque j’ai adoré les romances des frères Onakis. Et là c’est la romance du fils de Dante Onakis. J’avais hâte de tous les retrouver. J’adore les histoires d’amour qui débute dès l’enfance en plus. Je remercie les éditions addictives pour l’envoi de ce roman.

« Adonis me fascine toujours autant, sinon plus. Il m’attire comme une lumière, un papillon de nuit, et… ça me déprime. »

« On ne devrait jamais tomber amoureuse de son meilleur ami. »

Juliette a 26 ans et vit à New York depuis six mois. Elle a grandi en France puis sur l’île de Kérios, en Grèce, de ses 8 ans à ses 16 ans, avant de prendre la fuite pour retourner vivre en France chez son père à Marseille. Ses relations avec sa mère ont toujours été compliquées. Juliette est la petite dernière. Elle a une quinzaine d’années d’écart avec ses sœurs Blanche et Victoire. Malgré tout, Juliette est proche d’elles. Elles ont plus joué le rôle de mère que sa propre mère.

« Le problème lorsque l’on déteste quelqu’un, et que ce quelqu’un est à seulement quelques mètres, c’est qu’il est très difficile de l’ignorer. »

Adonis a 26 ans et a grandi sur l’île de Kérios, l’île des Onakis, entouré de sa famille. C’est le fils de Dante, l’aîné des frères Onakis et le mari de Blanche, une des sœurs de Juliette. Si Adonis est proche de son père et de tout le clan Onakis, il a souffert du manque d’amour de sa mère. En tant qu’aîné des enfants Onakis. Il est destiné à reprendre les affaires familiales, l’empire que son grand-père a créé en partant de rien. Adonis a le corps d’un dieu grec et en profite bien. Il enchaine les conquêtes et n’a aucune envie de se caser. L’amour ne l’intéresse pas.

« Adonis a conquis mon cœur, mon corps, jusqu’à mon âme, et ce depuis le premier instant. »

Juliette et Adonis se sont connus alors qu’ils avaient huit ans, lorsque la mère de Juliette et le grand-père d’Adonis se sont mariés. Juliette et sa mère se sont installés chez Stavros, le grand-père d’Adonis, sur son île privée. Dès lors, Juliette et Adonis sont devenus inséparables. Ils partageaient tout. Malgré leurs chamailleries, ils s’entendaient bien. Mais les années ont passé et les sentiments de Juliette pour Adonis ont changé. Son coeur ne battait plus que pour lui. Comme sa mère et ses sœurs avant elle, Juliette est tombée sous le charme d’un Onakis. Mais elle n’a pas eu la même chance qu’elles. A 16 ans, alors que Juliette a cru que son rêve devenait réalité, Adonis lui a brisé le cœur sans aucun remord. Anéantie, Juliette a fuit chez son père.

« Comme j’adorais la faire crier, puis éclater de rire ; j’avais le sentiment d’être le roi du monde. »

« La douleur est revenue en force, poignante, déchirante, comme si elle n’était jamais partie. J’ai peur que mon obsession renaisse, c’est pour cette raison que je dois obliger Adonis à partir. »

« J’ai tellement perdu en le perdant… il était… mon tout. Une partie de moi. »

C’était il y a dix ans. Depuis, Juliette n’a plus eu de contact avec Adonis. Et elle n’en veut pas. Personne de sa famille ne sait ce qui s’est passé entre eux. Et personne ne doit savoir. Juliette fait tout pour se tenir loin de lui. Mais sa route va recroiser celle d’Adonis. Juliette est l’assistante du boss de la fondation Blanche & Dante Onakis. Juliette aime son travail et ne s’est jamais sentie aussi bien. En plus son patron imbuvable vient de démissionner. C’est un soulagement pour Juliette. Mais il va être de courte durée quand elle se retrouve face au nouveau boss : Adonis. C’est un cauchemar pour Juliette. Mais elle ne compte pas se laisser faire. Sa place est ici. S’il y en a un qui doit partir, ce sera Adonis. Juliette le hait et porte encore les cicatrices d’il y a dix ans.

« Si seulement mon corps voulait bien coopérer, lui si épidermiquement sensible à la présence de mon premier amour. De mon grand amour surgi du passé. Celui que l’on ne vit et ressent qu’une seule fois dans sa vie parce que justement il est le premier et possède un goût d’absolu. Et d’autant plus inoubliable qu’il s’est terminé dans les larmes, la fuite et le renoncement. »

« Ça, pour être électrique, ça l’est ! J’ai envie de le brancher à une prise de courant et de le regarder cramer ! »

C’est l’objectif principal de Juliette : en faire baver à Adonis jusqu’à le faire fuir, se venger. Tous les coups seront permis. La guerre est déclarée. Adonis est désemparé face à la colère de Juliette. Il se faisait une joie de renouer avec son amie d’enfance. Et en plus de devoir se supporter au bureau, ils vont aussi devoir le faire en dehors puisqu’ils vont partager le même appartement. De douloureux souvenirs vont ressurgir pour Juliette. Et si elle tente de camoufler ses émotions, ce n’est pas si simple. Adonis sait qu’il est la cause du départ de Juliette il y a dix ans. Mais il ne s’imaginait pas que les choses seraient si compliquées entre eux. Il est déterminé à se faire pardonner mais il va devoir ramer.

« En l’admirant, avec ses cheveux en bataille, ses iris lumineux et ses lèvres que je crève d’envie de ressentir sous les miennes, je comprends que je l’aimerai jusqu’à mon dernier souffle, même s’il m’a fait du mal et même si cet amour se teinte de douleur. Je l’aime, avec ses qualités et ses défauts. Et des défauts, il en a à la pelle. »

La relation de Juliette et Adonis est houleuse. Juliette a autant envie d’étrangler Adonis que de lui sauter dessus. Le revoir fair ressurgir tous ses sentiments. Adonis est surpris et paumé par l’attraction si forte qu’il ressent pour Juliette. Elle le rend fou et le pousse dans ses retranchements. Mais hors de question pour Juliette qu’Adonis la touche. Alors qui remportera la bataille ? Réussiront-ils à faire la paix ? Cette prise de poste s’annonce mouvementée pour Adonis. Réussira-t-il à relever le challenge ?

« Je l’aime trop… encore… toujours… je l’aime encore tellement que cet amour va me foutre en l’air. Je ne suis pas de taille contre lui ni contre ce que je ressens pour lui. »

« On ne guérit jamais tout à fait d’un premier amour, comme on ne l’oublie jamais tout à fait. Je l’ai cru, mais j’avais tort. »

J’ai adoré cette histoire touchante, drôle et pleine de piquant. J’ai ressenti tout un tas d’émotions. J’ai eu mal au cœur et même eu les larmes aux yeux. J’ai aimé le mélange des trope boss, coloc et enemies to lovers. Une fois entrée dans ce roman, impossible d’en ressortir avant de l’avoir terminé. Je l’ai lu d’une traite. Et j’en aurais voulu encore. Quel plaisir de retrouver le clan Onakis et les liens si forts qui les unissent ! La famille est si importante pour eux. La plume de l’auteure est toujours aussi addictive.

« Je t’aime, je t’aime depuis toujours, depuis que je suis tout petit, seulement, j’étais trop nul et trop immature pour le reconnaître. »

« Je pourrais ronronner tellement je suis heureuse. Tellement je me sens bien. Confiante. À ma place. Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans les bras d’un homme. »

« Je t’aime comme tu es… »

Les personnages sont attachants. Juliette est une femme brillante, franche, obstinée et indépendante. Elle est admirable. C’est une battante. Adonis est un homme charismatique, énigmatique, arrogant et protecteur. Sa volonté de tout faire pour rendre fier son père est touchante. Par contre, je l’aurais bien secoué pour qu’il se rende compte de ses sentiments pour Juliette plus tôt. Juliette et Adonis ont chacun leurs failles qui les rendent si humains.  Après les avoir connus enfants, j’ai aimé les découvrir adultes (pas totalement parfois). Entre eux c’est intense et électrique. Les coups bas et les joutes verbales s’enchainent. Ils m’ont rendu folle de lutter autant face à leur connexion incroyable. Le pardon sera compliqué à obtenir.

« Depuis la première seconde où mes yeux se sont posés sur elle, dans les bureaux de la fondation, je l’ai désirée comme un fou et ce désir n’a fait que s’exacerber au fil des jours, de notre promiscuité forcée et de nos affrontements. »

« On t’aime, Ado, et on t’aimera toujours, quelles que soient tes erreurs. »

« Il peut dire ce qu’il veut, je sais, moi, que même s’il joue les durs, il a le cœur tendre. »

« Elle est devenue une véritable drogue et ces deux semaines passées à ses côtés à l’aimer n’ont fait que renforcer ma dépendance. »

Les personnages secondaires ont une place importante dans l’histoire. C’est l’histoire d’une famille avant tout. J’ai aimé avoir des nouvelles des autres couples Onakis : Pâris & Victoire, Blanche & Dante, Amos & Helena ou encore la mère des filles et Stavros. Les années passent mais ils sont toujours aussi amoureux. Dante est un père génial. Je m’interroge encore sur le Onakis qui me fait le plus craquer. J’ai aussi beaucoup aimé les amis de Juliette : Liv et Tyler, sans oublier Nolan et ses gaffes. Je les quitte avec un gros pincement au cœur. Entre secrets, trahison, affrontements, rancœur et vengeance, cette romance est bien rythmée et se dévore. Vous ne verrez pas les pages défilées. Si vous aimez les histoires d’amis d’enfance qui se retrouvent, de seconde chance et de premier amour, je vous recommande grandement celle-ci. Vous craquerez forcément pour un des Onakis.

« Je veux moi aussi passer chaque jour du reste de ma vie avec lui. »

« Oui, Juliette, je t’aime, je suis fou amoureux de toi. Il n’y a que toi dans mon cœur. »

« Quand on aime, on souffre, j’ai appris ça à son contact. Avant elle, je n’avais jamais aimé. Avant elle, l’amour ne m’intéressait pas. Elle m’a bousculé, m’a poussé dans mes retranchements ; à ses côtés, j’ai appris à vivre, à respirer, à m’ouvrir aux autres. Ma Juliette a changé ma vie. »

« Nous nous embrassons, réitérant nos vœux de nous aimer toujours. Notre vie durant et jusqu’à notre dernier souffle. »

Note : 4,5/5


Elsa

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