
Auteure : Valentine Stergann
Editions : Hugo Poche
Collection : New romance
Résumé :
Malgré un quotidien bien huilé, Irène a l’impression de passer à côté de son destin. Alors, quand elle apprend que la vieille amie de sa grand-mère lui lègue sa maison en Angleterre, elle n’hésite pas et saute seule dans le premier avion, direction Charlestown. À l’aube des fêtes de fin d’année, elle démarre une nouvelle vie avec de nouveaux voisins : un septuagénaire loufoque, une pétillante serveuse… mais surtout Rudolph, solitaire et bourru, veuf depuis deux ans. Aussi attirant qu’agaçant, cet homme des cavernes se maintient tant bien que mal au-dessus des flots grâce à son fils. Et si l’étincelante Irène réussissait à le faire sourire à nouveau ? Et si c’était ça, la magie de Noël ?
Avis :
Hello !
On se retrouve pour mon avis sur une dernière romance de Noël. J’ai vu tellement de bons avis sur ce livre que j’ai fini par craquer. Le résumé me tentait beaucoup en plus.
« Il me sourit avec une tendresse qui me fait chavirer. C’est la tempête de neige dans mon crâne. Et dans mon cœur. Oui, cette année, il neigera à Charlestown, c’est certain. Je suis au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes. »
Irène a 35 ans et vit en France. Elle est en couple depuis dix-huit ans avec Edouard. Mais depuis quelques temps, leur relation bat de l’aile et n’a plus rien de naturel. Le quotidien pèse sur leur couple. Malgré cela, ils essayent désespérément d’avoir un enfant depuis un an. Irène a toujours voulu être mère, mais elle a souhaité privilégier sa carrière professionnelle d’abord. Désormais, Irène sait qu’elle n’a plus beaucoup de temps devant elle. Son entourage ne cesse de lui rappeler. Elle préfère donc se voiler la face et espère que ce bébé ravivera la flamme, qu’il sauvera son couple.
« Lorsqu’il pose ses doigts sur la fausse barbe de son père et sourit avec tendresse, je fonds. J’aimerais connaître ce bonheur un jour, moi aussi. J’aimerais avoir un enfant qui caresse ma joue de sa petite main, qui me regarde comme si j’étais la personne la plus importante au monde. »
Rudolph a 39 ans et a quitté Londres pour venir vivre à Charlestown, il y a deux ans, avec son fils de 9 ans et demi (Quincy y tient). Il a perdu brutalement sa femme il y a deux ans et a beaucoup de mal à faire son deuil. Rudolph survit uniquement pour son fils qu’il aime profondément. Il passe presque toutes ses journées enfermé chez lui en pyjama.
« Rudolph est un abîmé de la vie. Aimer, ça s’apprend. Rouvrir son cœur, aussi. À toi de voir si tu as la patience nécessaire pour l’aider à franchir les barrières qui vous séparent. »
Suite à une dispute, Irène va se rendre à l’évidence et quitter Edouard, même-si 3 emprunter ce chemin compromet fortement son projet d’enfant. Au même moment, elle va hériter d’une maison en Angleterre et perdre son travail. Plus rien ne la retenant vraiment en France, Irène va en profiter pour changer d’air et prendre un nouveau départ à Charlestown. Elle est curieuse de découvrir ce qui l’attend là-bas et va être toute suite charmée par ce village. Si son voisin de la maison bleu, Jacob, va bien l’accueillir et toute suite l’attendrir, celui de la maison jaune, Rudolph, ne va cesser de lui claquer la porte au nez et de l’envoyer bouler quand elle va lui demander de l’aide. Par contre, Quincy va toute suite l’adorer.
« Rudolph n’est pas un pauvre petit flocon qui se pose délicatement sur votre paupière. Rudolph est une énorme boule de neige qui vous frappe en pleine poire. »
« Là, face à l’immensité de la mer, au milieu de ses flocons qui tombent avec régularité, nos cœurs s’offrent l’un à l’autre de la plus belle des manières. Nous aurons peur demain. »
L’installation d’Irène en Angleterre ne sera pas de tout repos. Certains de ses choix vont mettre Rudolph hors de lui. L’attitude de celui-ci décontenance Irène et la met mal à l’aise. Mais elle ne va pas se laisser faire par cet ours mal léché aussi aimable qu’une porte de prison. Au fil des jours, elle va apprendre à l’apprivoiser et découvrir une facette bien plus agréable de Rudolph. La souffrance de celui-ci va la bouleverser. Irène va pousser Rudolph à sortir de sa tanière. Elle va faire vivre des choses complètement dingues à Rudolph, lui faire un bien fou et chambouler sa vie. Tous deux finiront par se laisser aller aux confidences.
« Je m’appelle Quincy, reprend-il, cherchant maladroitement à poser sa voix. Je n’ai que 9 ans et demi, c’est vrai. Mais je sais que l’amour est dans les yeux des gens. Je le voyais dans ceux de papa et maman. Je le vois aujourd’hui dans la manière dont papa regarde Irène. »
Irène et Rudolph ne se pensaient pas prêts pour une nouvelle histoire. Mais le destin va leur jouer un tour. Irène est incapable de maitriser toutes les émotions que lui procurent Rudolph. Elle est complètement dépassée par ce qu’elle ressent. Rudolph la trouble. Mais celui-ci réussira-t-il à ouvrir son cœur de nouveau ? La magie de Noël opérera-t-elle ? Et Irène pourra-t-elle réaliser son rêve de devenir Maman ?
« J’ai besoin de ta force, Irène, chuchote-t-il quand il rompt à regret notre baiser. J’ai besoin de ton optimisme, de ta spontanéité, de ton grain de folie… Ne me quitte jamais. »
« Je suis prête à avoir peur avec toi, Rudolph. Une histoire d’amour imparfaite, c’est peut-être tout ce qu’il me faut. »
J’ai passé un bon moment avec cette histoire touchante, douce et drôle. J’ai adoré les sujets forts et sensibles que l’auteure aborde : le deuil, la reconstruction, le désir d’enfant, la pression de la société. Je pense que l’un des thèmes vous parlera forcément. La romance prend vraiment son temps à se mettre en place. Et les scènes de sexe sont simplement suggérées. J’ai tout de même trouvé que cette romance avait des petits points négatifs. Le début, avant l’arrivée d’Irène en Angleterre, est un peu long. J’ai aussi remarqué quelques répétitions. L’ambiance de Noël n’était pas assez présente à mon goût. J’avoue que de mon point de vue, il y avait un peu trop de thèmes difficiles traités pour une romance de Noël. Je m’attendais à une romance un petit peu plus légère. Et j’aurais aimé avoir le point de vue du personnage masculin.
« Dans ce salon, pour la première fois de ma vie, j’ai appris la définition de l’amour véritable. J’ai compris qu’il s’agit d’un sentiment d’une force inégalable, qui dévaste tout sur son passage. C’est comme si j’avais été ensevelie sous une vague de bonheur, nichée au cœur d’un brasier bouillonnant et ensorcelant. Ce soir-là, nous n’avons pas fait l’amour. Nous avons créé l’amour. »
« Tu es arrivé comme une évidence dans ma vie. Et même si j’ai l’impression d’être dans un téléfilm de Noël à l’eau de rose, je suis comblée. »
Les personnages sont vraiment, aussi bien principaux que secondaires (hormis ceux qui sont détestables), sont attachants. Irène est une femme franche, drôle, lumineuse, patiente et impulsive. Elle dissimule aussi sa sensibilité derrière ses blagues et ses sourires. Au fil des pages, elle va se retrouver. J’ai adoré le lien qui particulier va se tisser entre elle et Quincy. Ils forment un formidable duo pour bousculer Rudolph. Irène va ramener de la couleur dans la vie de celui-ci. Elle sera de taille dans son combat contre la tristesse. Rudolph est un homme bourru, renfermé, courageux, protecteur et brisé. Sa détresse m’a fait mal au cœur. Rudolph est un petit ourson qu’on a envie de prendre dans ses bras parfois. C’est un Papa formidable. J’ai aimé le voir se métamorphoser et aller de l’avant au fil des pages. Irène va l’apaiser. Grâce à elle, il va retrouver le goût de la vie. Entre eux, c’est aussi intense que tendre. J’ai beaucoup aimé leurs joutes verbales et leurs taquineries.
« Quincy veut que je m’autorise à être heureux et… maintenant que tu es entrée dans nos vies, j’ai l’impression de frôler le bonheur du bout des doigts, tu comprends ? Je ne me suis jamais senti aussi léger depuis que Leah est morte. Je ne pensais pas pouvoir rire à nouveau avec autant de sincérité. Je ne croyais pas que j’éprouverais de nouveau l’envie de me lever le matin. Pourtant, maintenant que tu es à Charlestown, j’ai l’impression qu’une partie de moi revit. »
« En débarquant à Charlestown, je me suis réalisée. Pas seulement en amour, loin de là. J’ai l’impression d’être moi pour la première fois. »
Les personnages secondaires ont une grande place dans l’histoire. Quincy est solaire, mature, sans filtre, perspicace et curieux. Cet enfant est unique et m’a autant touchée que fait rire. Il veut tellement le bonheur de son père. Tous deux ont une relation fusionnelle. Jacob est illuminé, spontané, envahissant, têtu et généreux. C’est un sacré numéro. Zoey est pétillante et un peu excentrique. Et pour terminer, j’ai adoré le franc-parler de la meilleure amie d’Irène. Tous ces personnages forment une belle famille recomposée. Entre doutes, tensions, passion, douleur et rancœur, cette romance va vous embarquer dans un tourbillon d’émotions. Une lecture pleine d’espoir et de beaux moments à découvrir !
« Il m’a accueillie à un moment où je ne savais plus qui j’étais, où j’étais perdue. Si j’ai apprivoisé l’ours mal léché, lui aussi a appris à dompter la bête qui sommeille en moi, impulsive et parfois effrontée. Chaque jour, il écrit un nouveau chapitre dans le livre de mon nouveau départ. »
« Les éclats de rire qui résonnent dans la maison jaune me mettent du baume au cœur. À cet instant, j’en suis convaincue : la famille n’est pas forgée par les liens du sang, et nous en sommes la preuve. »
Note : 4/5
Elsa
J’ai beaucoup aimé cette lecture ! C’est une romance parfaite pour la période je trouve. Elle est toute mignonne et permet de penser à autre chose 🙂
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Oui c’est une jolie lecture !
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J’ai beaucoup aimé cette histoire ! 🙂
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J’ai bien aimé moi ☺️
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J’ai beaucoup aimé ce livre, une romance de Noël qui change de ce qu’on lit habituellement.
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C’est vrai que c’est une romance de Noël différente des autres !
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