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Interview #3 : Estelle Every

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour une troisième interview. Et cette semaine, c’est Estelle Every qui s’est proposée pour répondre à quelques questions. Je n’ai pas encore lu sa duologie qui vient de sortir chez Hugo poche, parce que je ne sais pas encore si elle est vraiment faite pour moi. Peut-être que je tenterais un jour de découvrir sa plume avec un autre de ses futurs romans.

Je tiens aussi à interviewer des auteurs que je n’ai pas encore lus pour peut-être me donner envie de les découvrir par la suite. Je vous laisse donc avec ses réponses.

 

1. Peux-tu te présenter ?
J’ai trente-trois ans, je suis mariée et j’ai deux filles. Je me consacre aujourd’hui à l’écriture, sous plusieurs formes : traduction, écriture de fiction et de romans.

 

2. Depuis quand écris-tu ? Qu’est-ce qui t’en a donné l’envie ?
J’ai commencé à écrire en 2012. J’avais toujours eu un tas d’histoires en tête, et ce depuis très petite, mais je ne m’autorisais pas à admettre que j’étais créative. J’étais convaincue que je devais me consacrer à mes études (de commerce) et avoir une bonne situation professionnelle, coûte que coûte.

J’ai connu une période de chômage en 2012, entre deux contrats, je me suis lancée dans l’écriture de plusieurs romans. Puis, j’ai remis entre parenthèse ma passion pour les mots, au profit d’un travail de commerciale énergivore, dans lequel je performais.

En 2017, j’ai découvert la plateforme numérique Fyctia. J’ai commencé par lire d’autres auteurs, découvrir un monde infini d’histoires. J’ai adoré cette période. J’ai fini par me lancer dans l’aventure Fyctia sans vraiment oser croire que je pouvais apporter quelque chose de différent. En fait, je trouvais qu’il y avait une quantité incroyable d’auteurs de talents et des histoires très bonnes, je ne voyais pas comment m’inscrire dans cet univers.
Fyctia m’a offert un bol d’air frais dans une vie rythmée par le sempiternel « métro-boulot-dodo ». Lorsque le concours Nuit Blanche a été annoncé sur la plateforme, je me suis dit que c’était une opportunité de m’amuser dans un domaine que je ne connaissais pas du tout : l’érotique.

 

3. Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Ah ! LA question … J’ai envie de dire que tout est source d’inspiration pour moi : des personnes que je rencontre dans ma vie, des affiches publicitaires, des articles que je peux lire, ma vie personnelle de toute évidence, les séries télé et films… Vraiment TOUT lol.

 

4. Tu viens de sortir une duologie chez Hugo Poche. Peux-tu nous en parler un peu ? D’où t’es venue l’idée d’écrire cette histoire ?

J’ai écrit Endless Night lors du concours Nuit Blanche sur Fyctia. Il s’agissait d’un concours érotique. J’ai choisi d’y participer pour m’amuser dans un genre que je ne maîtrisais pas.
Le thème, Nuit Blanche, m’a tout de suite fait penser aux nuits blanches de Saint-Pétersbourg, en Russie. Là-bas, chaque année pendant un mois, entre juin et juillet, le soleil ne se couche pas, ce qui créée des nuits au ciel blanc : les nuits blanches.
J’avais envie de me placer dans la veine des 50 Shades ou After, mais de m’en démarquer par le choix d’une héroïne très forte et indépendante. Je voulais véhiculer de vraies valeurs à travers des personnages à la psychologie travaillée.

 

5. Peux-tu nous parler un peu des personnages ? Lequel as-tu préféré construire ?
On peut distinguer quatre personnages majeurs dans la duologie : Auxane, Milan, Grigori et Valentina.
Le récit alterne d’ailleurs les quatre points de vue.
L’héroïne, Auxane, est une jeune journaliste franco-russe. Auxane est une écorchée vive, à fleur de peau. Son passé a laissé des séquelles qui l’handicapent dans ses rapports aux autres. Elle vient d’un milieu très défavorisé mais s’en est sortie grâce aux études. Auxane a un besoin de reconnaissance très important, ce qui la conduit à enquêter en Russie.

Grigori est un riche homme d’affaires russe qui tient un établissement particulier : le Secret. Grigori est un amateur d’art, de vin, et de belles femmes. Pour lui, le sexe est un art dans lequel il excelle. Ce personnage est complexe, j’ai d’ailleurs écrit un bonus gratuit (disponible sur les plateformes de téléchargement légal) dans lequel on en découvre un peu plus sur ses origines.

J’ai aimé construire chacun de mes personnages. En revanche, le plus difficile à cerner a été Valentina. La cousine d’Auxane a été une vraie énigme pour moi. C’est d’ailleurs un de ses chapitres que j’ai écrit en dernier…

 

6. Comment s’est passé le travail éditorial ?
Super bien ! Mais j’imagine que ce n’est pas ce que tu veux savoir 😉
Pour bien comprendre, il faut remonter à la fin du concours Nuit Blanche sur Fyctia. Le concours durait deux mois. Pendant cette période, les lectrices pouvaient voter pour les différents textes en lice.
Endless Night a été coup de cœur des éditeurs, ce qui m’a permis d’aller en finale sans avoir a m’inquiéter de la course aux votes… Donc après deux mois de concours officiel, j’ai eu encore un mois pour terminer mon manuscrit et le soumettre au jury. Ensuite, Camille, mon éditrice, m’a fait des retours. Suite à ça, j’ai retravaillé le texte pour corriger tout ce qui n’allait pas (et il y avait beaucoup à faire !!), et je l’ai renvoyé à mon éditrice.
Le travail éditorial fonctionne comme une partie de ping-pong au rythme de plus en plus soutenu à mesure que la date finale approche.
C’était une période très satisfaisante pour moi car je voyais que nous faisions un vrai travail de fond sur mon ouvrage.

 

7. As-tu des rituels lorsque tu écris ?
Oui, comme tous les auteurs, j’imagine 😉 Je n’arrive pas à écrire dans le silence, donc j’écoute toujours de la musique. Cela m’aide à me concentrer. Mais ça ne date pas d’hier : j’ai toujours fait mes devoirs devant la télé, au plus grand désespoir de mes parents !

 

8. As-tu un prochain roman en préparation ? Peux-tu nous en dire quelques mots ?
Je n’en ai pas qu’un ! Depuis que j’ai accepté qu’écrire était ma voie, mon cerveau s’acharne à m’abreuver de tout un tas d’histoires… Donc j’ai une « pile à écrire » qui ne fait que s’allonger !
Actuellement, je travaille sur un roman écrit avec un autre auteur. Il s’agit d’une romance qui traite de sujets non abordés en New Romance pour l’instant. Il s’agit d’un projet spécial car je n’ai jamais écrit de roman avec quelqu’un d’autre, un homme qui plus est.
J’ai aussi un projet qui m’inspire, en lien avec Endless Night, mais ça, c’est secret 🙂
Et j’ai bien avancé sur le premier tome d’une histoire commencée sur Fyctia…
En réalité, je crois que j’ai assez de projets pour toute une vie !

 

9. J’imagine qu’en plus d’écrire, tu dois être toi-même lectrice. Peux-tu nous parler de ton dernier coup de cœur ? Quel genre littéraire lis-tu ?
Je lis, bien évidemment. Je fonctionne plutôt par phases en alternant entre lecture et écriture. J’ai du mal à faire les deux en parallèle. Une lecture qui m’a remuée dernièrement, c’est 49 jours, de C.S. Quill. Une histoire bouleversante qui ne laisse pas indemne.
Sinon, je lis un peu de tout, mais j’ai une préférence pour la romance.

 

10. As-tu d’autres passions en dehors de l’écriture ?
Je suis addict aux séries ! Depuis toujours… Ca remonte à la trilogie du samedi soir, pour celles qui s’en souviennent. Je suis facilement accro, donc je passe pas mal de temps à regarder des épisodes sur Netflix, Amazon Prime et les sites de streaming.

 

11. Un petit mot pour la fin ?
Un petit mot à propos d’Endless Night : âme sensible s’abstenir 🙂
Je pense que chaque lectrice de New Romance a son propre cheminement et que tout le monde n’est pas prêt à lire Endless Night.
Cette duologie est surprenante, elle a débuté sur un concours érotique, ce qui a forcément influencé le contenu du tome 1. Ce n’est pas une lecture tout public, faite de cœurs et de paillettes. J’ai eu à cœur de ne pas être vulgaire, et je crois que j’ai réussi ce pari. C’est une histoire qui demande de garder l’esprit ouvert et de bien attacher sa ceinture car Auxane et Grigori vous entraineront hors des sentiers battus.
Tu l’auras compris, Endless Night n’est pas une lecture simple et légère. Parce que ce n’était pas mon intention. Je voulais une héroïne forte, un peu « bad-ass » sur les bords, qui vive une histoire très différente de ce que j’avais lu jusque là. C’est donc ce qu’on retrouve dans les deux romans.

 

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Voilà c’est la fin de cette interview. Je remercie Estelle de s’être prêtée au jeu. J’espère encore une fois que ça vous aura plu et peut-être donné envie de la découvrir. De mon côté, j’ai apprécié ses réponses bien détaillées qui m’en ont appris beaucoup.

 

A bientôt sur le blog.

Elsa

 

 

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